Interdire l'avortement est « inhumain, cruel et dégradant » dit l'ONU

Le comité des droits de l’homme de l’ONU cherche à imposer le « droit » à l’avortement

 

Interdire l'avortement est « inhumain, cruel et dégradant » dit l'ONU

Interdire l'avortement est « inhumain, cruel et dégradant » dit l'ONU

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DERNIERE MINUTE (26 octobre) Notre campagne sur Actuall

Le Comité des Droits de l’Homme de l'ONU discutera lundi 26, mercredi 28 et vendredi 30 octobre à Genève du rapport sur l'interprétation de l'art. 6 de la Convention internationale des droits civils et politiques.

En juillet il a mené un « procès » au cours duquel ont été « entendues » les organisations  de la société civile. CitizenGO était là. Vous pouvez le voir dans la vidéo qui illustre cette campagne.

Après avoir « écouté » la société civile, il a conclu :

« Contrairement à la Convention américaine relative aux droits de l'homme, le Pacte ne mentionne pas explicitement les droits des enfants à naître, y compris leur droit à la vie. En l'absence d'autres accords concernant l'inclusion des droits de l'enfant à naître dans l'article 6 et en l'absence de pratiques étatiques uniformes utiles à de tels accords ultérieurs, le Comité ne peut pas supposer que l'article 6 impose aux  États l'obligation de reconnaître le droit à la vie de l'enfant à naître ».

Cependant, il ajoute que cela ne signifie pas « imposer un traitement cruel, inhumain et dégradant ». Conclusion ? L'interdiction de l'avortement « ne doit pas mettre en péril la vie des mères ou les soumettre à une douleur ou une souffrance physique ou mentale grave ». Autrement dit, l'avortement est libre « de facto ».

Dans tous les cas, le Comité des droits a toujours considéré que l'avortement devrait être autorisé en cas de viol, d'inceste ou de malformation fœtale :

« (...) risque grave pour la santé ou dans des situations où mener une grossesse à terme induirait une angoisse mentale grave, comme dans des cas de viol ou d'inceste ou lorsque le fœtus présente des anomalies mortelles ».

Enfin, il recommande aux états membres de fournir des contraceptifs, « en particulier aux adolescents ».

Il semble que les rédacteurs ne tiennent pas compte du paragraphe 5 du même article 6 de la Convention sur les droits civils et politiques qui stipule :

« La peine de mort ne peut être imposée pour des crimes commis par des personnes de moins de 18 ans et ne doit pas être appliquée aux femmes pendant la grossesse ».

Si les femmes enceintes ne devraient jamais être soumises à la peine de mort, n’est ce pas pour protéger EXPLICITEMENT la vie qu'elles portent en elles ?

En outre, la distinction entre le bébé désiré ou non désiré - comme l'interprètent les rapporteurs de l'art. 6 de la Convention - ne semble pas appropriée lorsque nous parlons du premier des droits, le droit à la vie.

Enfin, ils ne semblent pas tenir compte du préambule de la Convention des droits de l'enfant qui stipule :

« L’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance ».

Ecrivez aux rapporteurs, aux 18 membres du comité et dites-leur ce que vous pensez. Votre message sera envoyé au président du comité, l'Argentin Fabian Omar Salvioli, aux  vice-présidents  Dheerujlall B. Seetulsingh et Anja Seibert-Fohr et au rapporteur Konstatine Vardzelashvili.

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L'avortement n’est pas un droit

A l’attention du président Omar Fabian Salvioli, des vice-présidents Dheerujlall B. Seetulsingh et Anja Seibert-Fohr et du rapporteur Konstatine Vardzelashvili.

Chers messieurs,

Je lis avec inquiétude le projet de l'interprétation de l'article 6 de la Convention internationale relative aux droits civils et politiques qui sera discuté le26, 28 et 30 Octobre prochain.

Outre le fait de ne pas avoir écouté correctement la société civile, vous n’avez pas correctement interprété le traité qui interdit la peine de mort pour les femmes enceintes. Une mention explicite du droit à la vie à naître.

Au contraire, vous accordez la peine de mort en cas de viol, d'inceste ou de malformation fœtale et pardonnez le médecin dans tous les cas. En outre, vous distinguez entre le bébé souhaité ou non souhaité afin de lui accorder le droit à la vie. Une différence juridiquement indéfendable et humainement répréhensible.

Non seulement cela, mais vous dites que forcer une mère à donner naissance à son enfant est « inhumain, cruel et dégradant ». Ce qui est « inhumain, cruel et dégradant » c’est de condamner l'enfant à naître à la peine de mort du fait d’être non désiré.

Je vous invite à revoir la rédactiondu texte pour le rendre plus conforme à la lettre et au sens de la Convention relative aux droits civils et politiques, de la Convention internationale sur les droits de l'enfant et aux autres traités internationaux.

[Votre Nom]

L'avortement n’est pas un droit

A l’attention du président Omar Fabian Salvioli, des vice-présidents Dheerujlall B. Seetulsingh et Anja Seibert-Fohr et du rapporteur Konstatine Vardzelashvili.

Chers messieurs,

Je lis avec inquiétude le projet de l'interprétation de l'article 6 de la Convention internationale relative aux droits civils et politiques qui sera discuté le26, 28 et 30 Octobre prochain.

Outre le fait de ne pas avoir écouté correctement la société civile, vous n’avez pas correctement interprété le traité qui interdit la peine de mort pour les femmes enceintes. Une mention explicite du droit à la vie à naître.

Au contraire, vous accordez la peine de mort en cas de viol, d'inceste ou de malformation fœtale et pardonnez le médecin dans tous les cas. En outre, vous distinguez entre le bébé souhaité ou non souhaité afin de lui accorder le droit à la vie. Une différence juridiquement indéfendable et humainement répréhensible.

Non seulement cela, mais vous dites que forcer une mère à donner naissance à son enfant est « inhumain, cruel et dégradant ». Ce qui est « inhumain, cruel et dégradant » c’est de condamner l'enfant à naître à la peine de mort du fait d’être non désiré.

Je vous invite à revoir la rédactiondu texte pour le rendre plus conforme à la lettre et au sens de la Convention relative aux droits civils et politiques, de la Convention internationale sur les droits de l'enfant et aux autres traités internationaux.

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