Pétition de soutien : parents de Charlie
Soutenons les parents de Charlie Gard
Soutenons les parents de Charlie Gard
« Défendre la vie humaine, surtout quand elle est blessée par la maladie, est un engagement d’amour que Dieu confie à tout homme » a déclaré le Saint-Père, le 2 juillet, dans un communiqué du Vatican.
Et d’ajouter qu’il « suit avec affection et émotion l’affaire du petit Charlie Gard et exprime sa proximité à ses parents et […] qu’il prie pour eux dans l'espoir que leur désir d'accompagner et de s'occuper de leur enfant ne soit pas dédaigné. »
Dans le texte, publié en italien, le Vatican a utilisé le terme "curare", qui signifie "s'occuper de", mais également "soigner".
Les parents de Charlie, Chris Gard et Connie Yates, ont entamé un bras de fer judiciaire avec l’hôpital londonien Great Ormond Street Children’s, sur la question du traitement de leur enfant né affecté d’une maladie mitochondriale extrêmement rare. La Cour européenne des droits de l’homme a rejeté le 27 juin leur demande d’emmener leur enfant aux Etats-Unis pour un traitement expérimental et la Cour suprême britannique s’est prononcée en faveur de l’arrêt des soins.
Ce sujet est délicat. Il y a d’un côté le désir légitime des parents et de l’autre une décision d’Etat que valide une cour de justice supra nationale.
Mais où se termine l’acharnement thérapeutique et où commence l’euthanasie ?
Chacun d’entre nous, en son for intérieur, peut méditer sur ce sujet difficile. Mais une question se pose, néanmoins :
Au nom de quoi et de quelle vérité un Etat ou une cour de justice (dont nous connaissons par ailleurs les dérives idéologiques) sauraient mieux protéger un enfant que ses propres parents ?
De dérive en dérive, ne finirons-nous pas par légitimer ce que déclarait, en son temps, Joseph Staline en personne : « Un enfant n’appartient pas à ses parent s; il appartient à l’Etat » ?